Le massage à l’huile est une approche universelle par le toucher, langage premier, et que l’on retrouve dans les traditions des cinq continents mais qui varient selon les espaces et les époques.

Les manœuvres (pétrissages, effleurages, frictions, percussions, vibrations, étirements, mobilisations, pressions digitales ou palmaires) s’organisent en une chorégraphie propre à chaque tradition.

A titre d’exemple, le massage Abhyanga est issu de l’Ayurvéda, médecine indienne millénaire, il s’est construit selon une approche énergétique, autour de l’organisation des chakras et des doshas. Le Suédois et le Deep Tissue abordent le corps selon l’anatomie musculaire et osseuse dans un objectif de récupération sportive. Le Lomi Lomi empreinte à l’océan son rythme de flux et reflux et accompagne la respiration dans un mouvement de balancier. Le Californien a trouvé dans le mouvement New Age de la Californie, d’où il tient son nom, une approche psychocorporelle et un toucher maternant. Et ainsi du Balinais et d’autres encore.

Le massage a toujours pour but de ressourcer l’individu, de le relaxer et de réveiller la conscience corporelle. IL vient effacer les tensions musculaires qui se font l’écho des tensions nerveuses. Même avec l’objectif de réénergiser, le receveur peut traverser une phase de fatigue temporaire, de récupération, correspondant à l’apaisement du mental, avant de retrouver sa vitalité.